L’Estrie se joint au dernier hommage à Guy Lafleur
Radio-Canada
Les funérailles nationales du célèbre hockeyeur Guy Lafleur sont célébrées mardi à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, à Montréal. Des personnalités de l'Estrie y assisteront.
À la demande de la famille du « démon blond », Jean-Pierre Rancourt, Georges Guilbault, Yves Tremblay et Pierre Gravel, entre autres, sont sur place pour rendre un dernier hommage au numéro 10, qu'ils ont bien connu.
C’est une journée où l’on doit dire merci pour le joueur de hockey et l'homme qu’il a été, souligne pour sa part le journaliste Jean Arel, qui sera aussi sur place. Guy Lafleur n’était pas parfait, mais il avait des qualités d'authenticité, de générosité, d'honnêteté et de simplicité exceptionnelles.
Le journaliste rappelle que Guy Lafleur a bien laissé sa marque en Estrie.
Il appartenait en quelque sorte à notre région. Il a participé à des matchs de hockey, de balle, des tournois de golf et des activités de charité, souligne Jean Arel.
Radio-Canada présentera par ailleurs une émission spéciale animée par Patrice Roy, qui sera diffusée sur nos différentes plateformes en direct de la célébration religieuse, de 9 h à 14 h.
Au cours des derniers jours, des milliers de personnes aux quatre coins du pays se sont rendues en chapelle ardente, au Centre Bell, pour rendre hommage à Guy Lafleur, qui s'est éteint d'un cancer du poumon à l'âge de 70 ans.
La présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, Christine Grou, explique que ce deuil collectif représente une étape importante dans le processus personnel de plusieurs personnes.
Ce qui aide au deuil, c’est de faire un adieu. Les gens peuvent lui rendre hommage, se rassembler et partager leurs sentiments [...]. Un deuil collectif arrive plus souvent qu’on pense. Des personnalités publiques ou aimées comme Marie-Soleil Tougas, la princesse Diana ou Dédé Fortin ont entraîné des deuils collectifs. Ça arrive aussi avec des événements comme de grandes tragédies, comme les Éboulements ou la Polytechnique, explique la psychologue.