L’Estrie invitée à s’ouvrir à la solidarité internationale
Radio-Canada
Les Journées québécoises de la solidarité sociale se poursuivent tout le mois de novembre.
Une série d’activités sont prévues, notamment chez nous, en Estrie.
Nous allons mobiliser la population pour les sensibiliser aux enjeux de la solidarité internationale. On peut voir que les inégalités sont toujours aussi présentes dans le monde. L’idée est d'en parler, de se renseigner et de s'y intéresser, explique l’agente d'éducation à la citoyenneté mondiale au Carrefour de solidarité internationale de Sherbrooke (CSICarrefour de solidarité internationale), Dominique Forget.
Elle signale que la solidarité internationale peut se faire d'un individu à l'autre ou d’un peuple à un autre.
À partir de Sherbrooke, il est possible de faire une différence en ajoutant une brique pour vivre notre interdépendance. Il y a des frontières, mais nous vivions tous sur la même planète.
Le CSI pose des actions sur le terrain au Mali, en Haïti, au Nicaragua et au Pérou avec leurs partenaires.
C’est important de porter la voix de ces personnes . Faire valoir leurs préoccupations et voir comment on peut faire une différence. Se renseigner permet de faire une différence. Ça peut briser les préjugés. Nos ateliers dans les écoles secondaires permettent notamment de mettre en lumière des impacts lorsque l'on pose une action, indique Dominique Forget.
Elle signale que des actions comme acheter un cellulaire toutes les années peut avoir un effet néfaste sur des populations au Mali, mais que l’achat de produits équitables comme le thé, le café ou le chocolat est un geste simple qui peut faire une différence positive.
La question du travail des enfants dans les mines de cobalt notamment au Mali fait partie des exemples des impacts négatifs de la production de cellulaire. Pour le commerce équitable, au-delà du salaire au producteur, il y a tout l’impact sur la communauté. C’est 80 % de l'agriculture qui vient des petits producteurs, mentionne Dominique Forget.