
L’enquête sur les campagnes « anti-Alberta » n’a révélé aucun acte répréhensible
Radio-Canada
L’enquête publique sur ce que le gouvernement Kenney appelle les « campagnes anti-énergie albertaine » n’a révélé aucun comportement illégal ou répréhensible de la part des groupes environnementaux. L’enquête, qui a coûté 3,5 millions de dollars, visait à faire la lumière sur le financement étranger des groupes opposés au développement du pétrole et du gaz albertains.
Le rapport de 657 pages a été dévoilé jeudi matin par la ministre de l’Énergie, Sonya Savage. Le commissaire Steve Allan ne participe pas à la conférence de presse.
En se basant sur un audit réalisé par la firme comptable Deloitte, il affirme que différentes organisations à but non lucratif ont reçu 54,1 millions de dollars pour des activités antidéveloppement des ressources albertaines entre 2003 et 2019.
Le rapport ajoute qu’il est impossible de déterminer la valeur des pertes économiques qui ont résulté de ces campagnes.Les campagnes anti-Alberta ont pu jouer un rôle dans l’annulation de certains développements dans le secteur du pétrole et du gaz , se limite-t-il à dire.
Le rapport dénonce ce qu’il appelle une campagne de désinformation contre le pétrole et le gaz.
Il se base cependant en partie sur les recherches de Vivian Krause, une blogueuse et ancienne nutritionniste, dont la méthodologie a été remise en question à plusieurs reprises.
Le rapport contient six recommandations, mais une seule d’entre elles porte sur les groupes environnementaux et leurs sources de financement.
