
L’anxiété est en hausse à la suite du dôme de chaleur, disent des chercheurs
Radio-Canada
Selon une étude de l’Alliance pour la santé mentale et le changement climatique, le dôme de chaleur qu’a vécu la Colombie-Britannique durant l’été 2021 et les autres événements météorologiques extrêmes ont un impact croissant sur la santé mentale et, surtout, l’anxiété ressentie.
Des chercheurs de l’Alliance pour la santé mentale et le changement climatique affirment que leur étude, publiée dans le Journal of Climate Change, est une des premières à démontrer un lien direct entre des événements météorologiques liés aux changements climatiques et des problèmes de santé mentale.
L’étude est basée sur les réponses de 850 personnes de plus de 16 ans avant et après le dôme de chaleur qui a fait de nombreux morts et battu des records de température en Colombie-Britannique.
Le directeur de l’Alliance pour la santé mentale et le changement climatique, Kiffer Card, affirme que l'étude s'est penchée sur deux des plus grandes urgences de santé publique du 21e siècle : la santé mentale et le changement climatique.
« Notre travail envoie un message clair : la santé de la planète et la santé individuelle ne font qu’une. »
Les changements climatiques ont fait l'objet de multiples études, conférences et discussions sur la place publique. Pour certaines personnes, ils sont source d'un profond malaise appelé écoanxiété : un phénomène de plus en plus observé par les scientifiques.
Certains sont angoissés, ne dorment plus, ressentent un mal de vivre, de la tristesse ou encore de la colère face à leur propre impuissance et face à l'inaction des autres sur le plan du réchauffement planétaire.
Pour d’autres, cette anxiété est tellement paralysante qu’ils rejettent tout ce qui concerne les changements climatiques. Le résultat est donc un déni total.
Amanda Suutari, une Vancouvéroise de 54 ans, dit avoir toujours été partisane de la durabilité et essaie de vivre en ayant le moins d’impact sur son environnement possible.
