
L’accès aux soins paramédicaux demeure inadéquat dans certaines régions de l’Ontario
Radio-Canada
La Semaine de services paramédicaux, qui est soulignée un peu partout en Ontario, s’inscrit cette année sous le thème de la diversité dans cette profession. Cette dernière connaît toutefois d’importants défis, notamment de main-d'œuvre, qui peuvent engendrer des conséquences significatives surtout dans les zones rurales et éloignées de la province.
Le président de l’Association des chefs de services paramédicaux de l’Ontario, Michael Sanderson, affirme que la profession d’ambulancier a connu de nombreux progrès dans les dernières années.
Il y a de plus en plus de diversité au sein des ambulanciers, à la fois sur les plans du genre, de l’origine, de la religion, observe-t-il.
Nous essayons de refléter les membres de nos communautés et nous sommes de plus en plus aptes à le faire parce qu’il y a beaucoup de personnes qui, normalement, ne se seraient pas dirigées vers les soins paramédicaux et qui y voient maintenant une carrière, explique M. Sanderson.
Il souligne qu’il y a plusieurs détenteurs de baccalauréats, de maîtrise et même de doctorats qui s’inscrivent à des programmes collégiaux de soins de paramédicaux.
« Donc, la diversité est là. On apprend toujours, on n’est jamais parfait en matière de diversité, mais cette diversité nous permet certainement de mieux venir en aide aux patients. »
Dans certaines régions, la qualité des services d’ambulance laisse à toujours à désirer, note M. Sanderson, surtout dans les zones rurales et éloignées du Nord de la province où les temps de réponse sont plus longs.
Parfois, l’ambulance est la seule ressource de santé accessible dans la communauté. Donc on doit se pencher sur ce problème, trouver un moyen d'améliorer l'accès routier ou aérien aux services d'ambulance, indique-t-il.
Le chef des services paramédicaux du district de Cochrane, Jean Carrière, est du même avis.
