
L’abandon du projet de prison à Fredericton réjouit la communauté
Radio-Canada
La décision de ne pas construire une prison à Fredericton réjouit les citoyens qui vivent près du site prévu.
Les résidents du quartier Lincoln Heights, dans l’est de la ville de Fredericton, sont soulagés d’apprendre que le gouvernement du Nouveau-Brunswick a décidé de ne pas construire le futur établissement correctionnel à Fredericton.
En tant que résidente de cette communauté, je suis vraiment ravie d'entendre cette nouvelle. Je sais que cette communauté s'est battue très fort pour s'assurer que la prison ne soit pas construite près de notre quartier et je pense que, dans l'ensemble, c'est vraiment une excellente nouvelle, dit Sarah Brown, une résidente de Lincoln Heights.
Je suis contente d'entendre ça, je n'étais pas au courant, donc c'est une bonne nouvelle, renchérit Debbie Nosewhorthy, qui réside elle aussi dans le quartier Lincoln Heights.
Le gouvernement conservateur de Blaine Higgs insiste, depuis décembre 2021, sur l’importance de construire une prison qui pourrait accueillir un peu plus de cent détenus. Toutefois, la province refuse depuis le début de rendre publics les documents sur lesquels elle a fondé sa décision.
Le projet, qui devait coûter 32 millions de dollars en 2021, est maintenant évalué à 42 millions de dollars, et le ministre de la Sécurité publique, Kris Austin, estime que ces coûts pourraient encore augmenter en raison de l’inflation.
Plusieurs experts ont remis en question le besoin d’une nouvelle prison dans la province.
Plus de 800 personnes ont signé une pétition pour demander au gouvernement d’abandonner l’idée de construire une prison à Fredericton. L’établissement se serait trouvé à moins d’un kilomètre de plusieurs centaines de résidences.
Les gens étaient préoccupés pour leur sécurité. Je pense aussi que les gens étaient un peu inquiets que la communauté n'ait pas été impliquée dans le processus et consultée plus tôt, dans les phases de planification de sa construction, si près de notre quartier, explique Sarah Brown.
