L’écart entre les demandes du SCFP et l’offre du gouvernement du N.-B. expliqué
Radio-Canada
Environ 23 millions de dollars par an : c’est la différence entre la demande d'augmentation salariale du Syndicat canadien de la fonction publique et la plus récente offre du gouvernement du Nouveau-Brunswick dans le cadre des négociations des conventions collectives.
Dans l’offre faite par le gouvernement provincial jeudi, l’augmentation salariale d'un peu plus de 8,5 %, qui serait atteinte au bout de cinq ans, se traduirait par un coût supplémentaire de 55 millions de dollars par an.
La plus récente offre du premier ministre Blaine Higgs inclut dorénavant une augmentation salariale qui se répartit comme suit :
À l’inverse, les revendications salariales du SCFPSyndicat canadien de la fonction publique entraîneraient un coût annuel d’environ 78 millions de dollars à l’issue du contrat de quatre ans qu'il exige, selon le ministère des Finances du Nouveau-Brunswick. Il s'agit d'une baisse considérable par rapport à sa demande initiale, qui aurait nécessité des dépenses supplémentaires de 130 millions de dollars.
Avant l’interruption des pourparlers mardi, le gouvernement provincial était prêt à offrir une augmentation de 2 % annuellement pour une période de cinq ans, selon les informations fournies par le SCFPSyndicat canadien de la fonction publique.
Par rapport au budget global du gouvernement provincial, les dépenses rattachées à la demande du syndicat ne feront pas basculer les finances publiques, pense l'économiste Pierre-Marcel Desjardins.
Ce que le SCFPSyndicat canadien de la fonction publique demande, c'est essentiellement l'inflation. Si l'inflation se maintient à 3 %, dans ce contexte-là, ce sont des gens qui ne veulent pas perdre leur pouvoir d'achat.