
Koriass: trouver la paix dans le chaos
Métro
Koriass est de retour. Dans vos écouteurs, à la télé et sur une scène près de chez vous. Le rappeur lance son nouvel album Abri de fortune (pour fin du monde) la semaine prochaine en plus de reprendre son rôle de juge dans la compétition de rap télévisée La fin des faibles. Rencontre.
À écouter les paroles de ton album, tu sembles être bien présentement, serein même. Est-ce que je me trompe?
Tu ne te trompes pas. À la sortie de mes albums, on me dit habituellement que c’est sombre. Là, ça fait du bien d’entendre que ce n’est pas le cas. Le bonheur est toujours à travailler. J’aspire à maintenir mon bien-être. Pour l’instant, je vais bien et je veux que ça reste ainsi.
Cette sérénité se trouve même sur la pochette de ton album, sur laquelle on te voit sur un fond rose te faire tranquillement un café alors qu’autour tout est noir, empreint d’une aura de fin du monde.
«Si c’est la fin du monde, c’est pas la fin du monde», comme je dis sur l’album. Peu importe ce qui se passe à grande ou petite échelle, la seule chose que je peux contrôler, c’est comment moi je vais gérer les événements.
Qu’est-ce qui explique ce désir de sérénité dans ta vie?
C’est le résultat de beaucoup de travail personnel, de visites chez ma psy. C’est une écœurantite de tout le drame dans mon existence. J’ai envie d’une vie paisible. J’ai vécu des passes difficiles dans les dernières années. Je ne veux pas y retourner. Je préfère entretenir ce qui est bon, ne pas ruminer le passé, regarder en avant… Un discours peut-être cliché, mais qui est vrai.
