Journée internationale des travailleurs: manifestation dans le calme à Montréal
TVA Nouvelles
C'est sous le bruit des tambours et des chants que des manifestants ont souligné la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs à Montréal.
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La foule était disparate et les revendications nombreuses.
«Je suis préposé aux bénéficiaires. Je viens ici pour dénoncer que ce qu'on a vécu pendant deux ans», mentionne l’un d’eux.
«Pour que les gens puissent avoir un salaire décent et, en même temps, si on peut voir pour le prix des logements, on devrait peut-être s'attaquer à ça aussi», dit un manifestant.
«On est en conflit de travail avec Rolls-Royce Canada. On est en lock-out depuis le 15 mars dernier. Chez Rolls-Royce, nous avons deux régimes de pension différents. Tous les gens qui travaillent, tous les jeunes qui sont rentrés travailler après 2013, ils ont un régime de pensions différent, qui est moins bon. Donc, on veut les réintégrer dans le nôtre», souligne un autre manifestant.
Cette Journée internationale des travailleuses et des travailleurs correspond aussi à la hausse du salaire minimum à 14,25 dollars de l'heure au Québec.
Trop peu, disent les organismes aidant les personnes en situation de pauvreté.
«40% des personnes qui ont eu besoin de la banque alimentaire ont des revenus d'emploi. Alors très clairement, la question de l'amélioration des conditions de travail, l'amélioration du salaire, l'augmentation du salaire minimum, c'est une des solutions qu'il faut envisager fortement», explique Virginie Larrivière, porte-parole du collectif pour un Québec sans pauvreté.
Des chambres d’hôtel hors de prix, des steaks à 450$ et des milliers de dollars pour une bouteille de champagne. Les dépenses folles des amateurs de courses fortunés se succéderont encore une fois à l’occasion des activités du Grand du Prix du Canada, un évènement subventionné à coups de dizaines de millions depuis 2009.
L’opposition à un projet de mine de graphite, à ciel ouvert, dans la MRC de Papineau en Outaouais, vient de grimper d’un cran important alors que les citoyens, déjà fermement opposés au projet, apprenaient la semaine dernière qu’il sera financé en grande partie par le département américain de la Défense.