
Jeux olympiques: la Chine tente-t-elle de punir le Canada?
TVA Nouvelles
Le système de dépistage sur le site des Jeux Olympiques de Pékin, en Chine, est plus strict qu’ailleurs dans le monde et c’est un casse-tête pour la délégation d’athlètes, d'entraîneurs, de thérapeutes et les membres de la presse partis vivre l'expérience des J.O.
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C’est à se demander si la Chine souhaite influencer les résultats des Jeux et ceci ajoute aux tensions avec le Canada, qui mène présentement un boycott diplomatique avec trois autres pays, soit les États-Unis, l’Australie, et le Royaume-Uni.
«On voit bien que les seuils de détectabilité sont beaucoup trop faibles - on détecte des cellules de COVID qui sont mortes de gens qui ne sont plus du tout contagieux - et on les empêche de participer à la préparation des équipes de télévision. Il y a vraiment un problème, explique le politicologue et chroniqueur au Journal de Montréal, Loïc Tassé.
«Tout le monde doit passer, chaque jour, des tests et tous doivent avoir deux tests négatifs de suite si jamais on découvre, d’après les Chinois, qu’il y a contamination. Mais il y a plus que ça : le gouvernement nage en pleine incertitude et on sent qu’il est très inquiet.»
Les Jeux se dérouleront sans spectateurs, à l’exception de militaires qui remplissent les gradins, comme il est coutume dans ce pays d’Asie, et des membres du Parti communiste.
