
J’ai mal à ma langue
TVA Nouvelles
Les tumultueux débats sur l’imposition de cours de français aux élèves des cégeps anglophones qui n’ont pas les compétences linguistiques suffisantes m’ont amené à pondre cette réflexion.
Je ne m’attarderai ni sur les allophones, ni sur les anglophones, mais bien sur nous, francophones peureux.
Sur nous, francophones craintifs.
Sur nous, francophones, incapables de parler le français et encore moins capables de défendre cette si belle langue.
Il est à blâmer pour son incompétence linguistique.
Il est à blâmer pour sa fermeture d’esprit.
Il est à blâmer pour son incapacité à défendre sa langue ; à en faire la promotion ; à la faire aimer et la faire connaître.
Le francophone est fautif de la piètre qualité de son français dans ses SMS, dans ses courriels, sur les médias sociaux, et sur ses pancartes « Libarté ».
Si le francophone ne sait ni parler ni écrire, l’allophone n’y est pour rien.
