J’ai mal à ma langue
TVA Nouvelles
Les tumultueux débats sur l’imposition de cours de français aux élèves des cégeps anglophones qui n’ont pas les compétences linguistiques suffisantes m’ont amené à pondre cette réflexion.
Je ne m’attarderai ni sur les allophones, ni sur les anglophones, mais bien sur nous, francophones peureux.
Sur nous, francophones craintifs.
Sur nous, francophones, incapables de parler le français et encore moins capables de défendre cette si belle langue.
Il est à blâmer pour son incompétence linguistique.
Il est à blâmer pour sa fermeture d’esprit.
Il est à blâmer pour son incapacité à défendre sa langue ; à en faire la promotion ; à la faire aimer et la faire connaître.
Le francophone est fautif de la piètre qualité de son français dans ses SMS, dans ses courriels, sur les médias sociaux, et sur ses pancartes « Libarté ».
Si le francophone ne sait ni parler ni écrire, l’allophone n’y est pour rien.
On sait que, dans nos écoles, les enseignants sont habitués à faire du neuf avec du vieux. Certains courent même les brocantes pour acheter à leurs frais meubles et objets destinés à leur classe. Depuis quelques mois cependant, le gouvernement de la CAQ fait lui aussi du neuf avec du vieux en annonçant comme des nouveautés des éléments qui existent déjà.
L’hélicoptère dans lequel sont montés les trois évadés d’Orsainville a fort probablement été démantelé et enterré à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière, et risque ainsi de ne jamais être retrouvé, estime l’enquêteur à la retraite Pierre Samson, qui a procédé à l’arrestation de ces fugitifs, il y a 10 ans.