IVAC: une victoire après huit ans de lutte
TVA Nouvelles
Après avoir dédié huit ans de sa vie à une interminable bataille juridique contre l’Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC), une femme de 42 ans qui vient d’obtenir justice souhaite maintenant «se réparer» et mettre sa terrible enfance derrière elle.
Martine Legault a soif de justice depuis son adolescence.
Elle a été agressée sexuellement quotidiennement par son beau-père entre l’âge de 8 ans et 13 ans.
Son frère, lui, recevait des coups chaque jour, souvent jusqu’à en perdre connaissance.
La résidente de Sherbrooke vit aujourd’hui avec d’importantes séquelles psychologiques.
Elle n’a jamais pu obtenir justice, puisque «le monstre» est mort huit heures avant son enquête préliminaire.
Déclarée complètement inapte à fonctionner il y a plusieurs années, Mme Legault tente depuis 2013 d’obtenir une compensation financière de l’Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) proportionnelle à son incapacité.
L’avocat Marc Bellemare, qu’elle considère comme le père qu’elle n’a jamais eu, s’est battu pour elle jusqu’à obtenir gain de cause en novembre dernier.
Celle qui est aujourd’hui mère de famille recevra désormais 1200 $ par mois, en plus d’un montant rétroactif de près de 200 000 $ pour les années précédentes.