Itinérance zéro : Bruno Marchand qualifié d’utopiste par ses adversaires
Radio-Canada
Les candidats à la mairie Jean-François Gosselin et Marie-Josée Savard jugent que l’objectif de Québec forte et fière (QFF) d’éliminer l’itinérance d’ici 2025 est complètement irréaliste.
Le chef de Québec 21 prend Bruno Marchand à partie en revenant sur ses années à la tête de l’organisme Centraide.
Est-ce qu’atteindre l’itinérance zéro est possible? Certainement non. C’est comme de penser qu’on peut enrayer la pauvreté. M. Marchand devrait savoir ça il a été longtemps à Centraide. Est-ce qu’il a réussi à enrayer la pauvreté en étant chez Centraide? La réponse, c’est non, critique Jean-François Gosselin.
Vendredi, Marie-Josée Savard a aussi qualifié d’irréaliste cet objectif d’itinérance zéro. De dire aux gens, on va atteindre zéro itinérance, c’est utopique. Trouvez-moi une place quelque part dans le monde où on a réussi ça. Je pense que si ça existait, Montréal l’aurait fait depuis longtemps, analyse la candidate de l’administration sortante.
L’itinérance il y en a pour qui c’est un choix. On ne sera jamais capable de les empêcher d’en faire, alors essayons plutôt de les accompagner.
Selon Jean-François Gosselin, la lutte contre l’itinérance passe avant tout par une meilleure collaboration entre la Ville, les organismes et la population.
Il donne en exemple les tensions aux alentours du nouvel immeuble de Lauberivière dans Saint-Roch. Il reproche à l’administration sortante d’avoir voulu stigmatiser les commerçants qui dénonçaient le problème plutôt que de s’y attaquer sérieusement.
