Investissement en transport collectif: «Il y a un écart avec l’Ontario qu’il faut rattraper»
TVA Nouvelles
Alors que les municipalités tentent de trouver des solutions pour éponger les déficits des différentes sociétés de transport, le président-directeur général de l’Institut de la résilience de l’innovation urbaine rappelle que le «rôle premier» du gouvernement provinciale est «d’investir dans les infrastructures», notamment dans le développement des infrastructures du transports collectif.
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Sans vouloir s’immiscer dans le bras de fer politique entre les municipalités et le gouvernement du Québec, François Croteau précise en entrevue à LCN Maintenant que «le Québec investit à peu près 29% de l’ensemble des investissements en infrastructure dans le transport collectif»
«En Ontario, ce sont 72% de ces sommes qui vont au transport collectif, fait remarquer M. Croteau. Il y a un écart majeur qu’il faut rattraper.»
L’ancien maire de l’arrondissement de Rosemont à Montréal soutient que plus l’offre sera grande sur le territoire de la province en termes de transports en commun, plus l’achalandage augmentera et moins les sociétés de transport auront de déficit.
Selon lui, «on en a besoin du transport collectif, c’est essentiel si on veut décarboner le Québec».
***Voyez l’entrevue intégrale de François Croteau dans la vidéo ci-dessus***
L'homme d'affaires Peter Sergakis déplore la détérioration de la situation de l’itinérance à Montréal et interpelle le premier ministre, la mairesse de Montréal, le chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et le responsable de l'urbanisme de la Ville dans une lettre à laquelle l’Agence QMI a eu accès.
J’ai 22 ans et, comme tous les jeunes de ma génération, j’ai grandi avec les médias sociaux. Pendant notre enfance, nos sociétés se sont lancées dans une grande expérience dont nous avons été les cobayes, alors que l’on ignorait les conséquences de ces plateformes sur notre développement et notre santé mentale. Maintenant que s’amorce un réveil collectif sur cette question, notre génération doit avoir son mot à dire.