
Intronisée au Panthéon de la musique canadienne, Diane Dufresne l’immortelle
Radio-Canada
L’intronisation de Diane Dufresne au Panthéon de la musique canadienne, ce 18 mai, consacre autant la longue et riche carrière de la chanteuse québécoise qu’elle raffermit un peu plus son immortalité dans le cœur de ses admirateurs.
Les strass et les paillettes, ça ne l'enchante pas tant que ça. Mais le moment en vaut la chandelle : depuis la création du Panthéon de la musique canadienne il y a près d’un demi-siècle, Diane Dufresne est la seule artiste francophone à recevoir cet honneur.
L’événement est organisé au Centre national de la musique, à Calgary, par l’Académie canadienne des arts et des sciences de l’enregistrement, qui est par ailleurs le maître d’œuvre de la cérémonie des prix Juno.
Le but est de rendre hommage aux artistes qui ont eu un impact remarquable sur la musique canadienne, tant au niveau national qu’international , explique l’organisme dans un communiqué.
Les critères de sélection sont l’excellence musicale, le succès commercial auprès du public local et à l’étranger, la contribution significative à la musique canadienne.
Diane Dufresne fait son entrée à ce palais des immortels aux côtés de trois autres artistes. Il s’agit du pianiste de jazz, Oliver Jones, de la vedette de musique country, Terri Clark, et du légendaire groupe de rock, Trooper.
La cérémonie d’intronisation permet par la même occasion à la chanteuse québécoise de retrouver sa raison d’être, le public, avec lequel elle a une sorte d’allégeance réciproque.
« Je pense au public, [car] pour moi, le public fait partie intégrante de ma carrière. »
Ce n’est donc pas un hasard si Diane Dufresne a choisi d’interpréter à son intronisation une chanson bien connue de son répertoire : Partager les anges. Écrite par Roger Tabra, celle-ci dépeint la relation entre les artistes et leur public.
