
Heures décisives pour le climat à la COP26
Le Journal de Montréal
GLASGOW | Ambition, énergies fossiles, aide financière aux pays pauvres... Les quelque 200 pays signataires de l’accord de Paris remettent l’ouvrage sur le métier samedi pour tenter d’arracher enfin à la COP26 un accord destiné à freiner le réchauffement de la planète.
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Après un sommet accueillant plus de 120 chefs d’État, des annonces en tout genre sur les forêts ou le méthane, et deux semaines de négociations serrées sur de nombreux sujets explosifs, la conférence sur le climat de Glasgow, sans surprise, joue les prolongations. Au moins une journée de plus pour tenter de «garder vivant» l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Vendredi soir, après la fin théorique de la conférence, la présidence britannique a donné rendez-vous à 08H00, après une nouvelle nuit de consultation, pour une troisième version du texte de la déclaration finale, espérant désormais que le marteau puisse tomber dans la journée de samedi.
La deuxième version du texte publiée vendredi matin est loin de faire l’unanimité, s’attirant des critiques de toutes parts.
Au cœur des tensions, l’enveloppe financière pour aider les pays les plus pauvres -- les moins responsables du changement climatique mais en première ligne face à ses impacts-- à réduire leurs émissions et à se préparer à affronter tempêtes, canicules et sécheresses qui se multiplient.
«Il faut mettre l’argent sur la table pour aider les pays en développement à faire les changements nécessaires (...) C’est ce qui doit se passer dans les heures qui viennent», a insisté le premier ministre Boris Johnson sur la BBC vendredi après-midi.
