
Harcèlement criminel : Alexandre Poulin libéré sous de sévères conditions
Radio-Canada
L’essayiste et ex-conseiller politique du Parti québécois Alexandre Poulin, qui fait face à plusieurs chefs d’accusation, dont un pour harcèlement criminel, a pu recouvrer sa liberté jeudi, mais devra se soumettre à de sévères conditions.
L’homme de 28 ans aura l’obligation de demeurer 24 heures sur 24 au Pavillon de l’Assuétude, un centre de traitement des dépendances situé à Saint-Guillaume, dans le Centre-du-Québec.
L’accusé ne pourra quitter le centre qu'avec l’autorisation écrite de l’établissement. Il lui sera notamment interdit de consommer ou d’avoir en sa possession de l’alcool, de la drogue et des médicaments, sauf sur ordonnance.
Alexandre Poulin ne pourra entrer en contact avec la plaignante et devra se tenir à plus de 500 mètres de son lieu de résidence. Il lui sera également interdit d’approcher son lieu de travail ou d’étude. En aucun cas, il ne devra faire référence à la plaignante sur les réseaux sociaux.
Alexandre Poulin a été arrêté le 30 septembre dans le secteur de la Colline parlementaire. Il a comparu au palais de justice de Québec, jeudi, pour répondre à des accusations de harcèlement criminel, de communication harcelante et de non-respect de conditions dans un contexte conjugal. Il reviendra en cour le 11 novembre.
Depuis le mois d’avril dernier, l'auteur de l'essai Un désir d'achèvement : réflexions d'un héritier politique travaillait comme conseiller auprès du chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon. La formation souverainiste dit avoir mis fin à son emploi dès qu’elle a été informée de son arrestation.
