
Grève dans le secteur ferroviaire: «ça ne pouvait pas arriver à un pire moment»
TVA Nouvelles
Le conflit de travail dans le secteur ferroviaire «ne pourrait pas arriver à un pire moment» pour le secteur de l’alimentation, et les conséquences pourraient être désastreuses, soutient un spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie.
• À lire aussi: Grève et lock-out dans le secteur ferroviaire: le conflit pourrait entraîner des mises à pied dans les PME du Québec
• À lire aussi: Possible grève dans le secteur ferroviaire: des conséquences qui seraient «catastrophiques» sur l’économie
• À lire aussi: Possible grève dans le secteur ferroviaire: un coup dur pour les restaurateurs
Le début de la saison des récoltes s’annonce difficile si une grève et un lock-out au CN et au Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) s’enclenchaient jeudi, explique Sylvain Charlebois, de passage à Mario Dumont, mercredi.
Le spécialiste se dit «certain» qu’une grève s’enclenchera dès demain dans le secteur ferroviaire, et qu’il y aura un «arrêt complet».
Le secteur ferroviaire est très sollicité par la chaîne d’approvisionnement alimentaire, alors que les producteurs ont besoin des rails de train pour vendre les produits du Québec, d’où l’importance que ce conflit «se règle rapidement», émet-il.
