
Gardé à jeun 24 heures à l’urgence...pour rien
TVA Nouvelles
Un patient immunosupprimé transféré à l’Hôpital régional de Saint-Jérôme pour une batterie de tests déplore qu’il ait dû attendre 24 heures à jeun et dans l’ignorance avant qu’on s’occupe de lui.
« Quand tu es en transfert médical et que tu es incapable d’avoir des réponses, pour moi, c’est une forme d’abandon », affirme Simon Rouleau, qui souffre de colite ulcéreuse depuis plusieurs années.
En douleurs, l’homme de 40 ans s’est d’abord présenté à l’urgence de l’Hôpital de Saint-Eustache, le 28 décembre.
« J’allais [aux toilettes] 50 fois par jour, je perdais du sang, je faisais de l’anémie, je n’étais plus fonctionnel », résume-t-il.
On l’a hospitalisé et mis à jeun à partir de l’heure du souper, en prévision des examens qu’il subirait le lendemain.
Dans l’après-midi du 29, un docteur l’a informé qu’il serait plutôt transféré à l’Hôpital régional de Saint-Jérôme, où il était déjà suivi en gastroentérologie, pour subir une endoscopie.
Une fois arrivé au triage ambulancier par taxi médical, il a patienté durant quatre heures dans l’ignorance, malgré ses questions répétées au personnel.
« On m’a mis sur une chaise et on m’a dit “Simon, attends”. OK, mais pourquoi j’ai dû attendre ? On était censé m’attendre, je devais passer un examen », se souvient-il.
« J’ai eu l’impression de devoir me battre avec l’infirmière pour expliquer pourquoi j’étais là. »
