Gaël Monfils et la quarantaine symbolique
Radio-Canada
Gaël Monfils avait envie de causer mardi après un bras de fer du tonnerre de Brest et, quel à propos, les sujets abondaient.
L’un des premiers sur la table, la retraite annoncée à voix basse, sans être trop claire, de Serena Williams.
Monfils n’a pas voulu y croire d’ailleurs.
Ouais, mais sur Vogue…, a-t-il laissé sa phrase suspendre en y ajoutant une gestuelle d’hésitation qui n’avait d’ailleurs, elle-même, rien de bien limpide non plus.
Le Français faisait référence à cette annonce du magazine américain plus tôt dans la journée sur la retraite imminente de la femme aux 23 titres majeurs. Monfils a préféré vivre dans le déni.
J’y crois encore. Pour moi, c’est la reine. J’ai pas envie qu’elle arrête quoi. Nous, les fans, on est très égoïstes. Serena, Roger [Federer], j’ai envie qu’ils jouent dix ans encore. J’ai l’impression qu’ils peuvent jouer dix ans. On a besoin de ces gens-là parce que c’est eux qui nous font rêver, a lâché le 20e mondial.
Williams soufflera 41 bougies en septembre, Federer l’a fait lundi. Enfin, on imagine qu’il devait bien y avoir un gâteau quelque part qui lui était destiné.
La quarantaine, d’ailleurs, ça l’émoustille Monfils. Il n’en a que 35 des années, mais déjà se projette et n’y entrevoit aucune crise existentielle.
Le Français reprend le collier après trois mois d’arrêt en raison d’une épine calcanéenne, une excroissance osseuse au talon droit qui ne va pas partir comme ça. Une blessure qui, pour bien la décrire s’enflamme, revient, est très chiante à traiter, a-t-il précisé.