Fusillades à Laval : la Ville s’inquiète pour ses jeunes
Radio-Canada
Trois fusillades en trois jours à Laval, dont deux en plein jour devant des enfants. Ce sont les plus récents événements d’une ville où la criminalité augmente et semble cibler les jeunes de plus en plus. La Ville dit comprendre et partager les inquiétudes de la communauté et des parents, et elle assure prendre les choses en main.
On est toujours à la collecte d’informations, nos policiers sont sur le terrain, ils sont très visibles, assure d’emblée Sandra Desmeules, responsable de la sécurité publique à Laval, au micro de l’émission Tout un matin.
Il y a des enquêtes en cours et des informations qu’on ne peut pas donner, mais on peut dire que c’est lié à la guerre de gangs de rue.
Quels gangs de rue? Sandra Desmeules n’a pas cette information, mais elle sait que plusieurs jeunes sont affiliés à ces groupes criminalisés organisés.
« Le recrutement se fait à un très jeune âge, associé à une glorification des armes à feu. Et ça, c’est très inquiétant. »
Dimanche, dans une première fusillade, un homme de 28 ans est mort après avoir été atteint par des projectiles. Cinq personnes, dont un garçon de 14 ans, étaient à bord du véhicule criblé de balles. L’adolescent a été grièvement blessé.
Lundi, c’est un jeune de 15 ans qui a été la cible de coups de feu pendant qu’il marchait sur le trottoir.
Mardi, un homme de 33 ans a été atteint par balles aux jambes en plein après-midi. Mais deux fillettes jouaient juste à côté de la scène avant de partir en courant, selon une vidéo de surveillance publiée par La Presse.
Ce sont ces jeunes que la Ville de Laval vise dans sa stratégie pour lutter contre la montée de la violence sur son territoire. Sandra Desmeules, en poste depuis près de neuf ans, explique qu’il y a trois axes à cette stratégie : le court terme, le moyen terme et le long terme.
