
Fraude aux code-barres: trois suspects font face à la justice
Le Journal de Montréal
Des individus qui auraient fraudé près de 95 000 $ à des commerçants québécois en changeant les code-barres font désormais face à la justice, a rapporté vendredi le Nouvelliste.
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Trois suspects dans ce dossier, Nicolas Boisvert, Jean-François Gagnon et Émilie Morissette, ont déjà été arrêtés alors qu’un quatrième, Gabriel Grenon Legault, est toujours recherché par les policiers.
Ciblant principalement des Best Buy, des Costco, des Home Depot et des Rona, les suspects se rendaient dans les commerces et changeaient les étiquettes du code-barres pour les remplacer par ceux de produits moins chers de la même marque et de prix semblables, pour ne pas se faire prendre.
Une enquête de la Sûreté du Québec a été lancée après que les commerçants eurent remarqué le modus operandi. Les suspects ont pu être identifiés à l’aide de caméras de surveillance.
L’enquête pour remise en liberté d’un des suspects a débuté plus tôt cette semaine, au palais de justice de Trois-Rivières, au sujet de la participation de Jean-François Gagnon à ces crimes. Selon la procureure de la Couronne, Me Eve-Lyne Goulet, l’homme aurait permis de flouer 35 000 $ sur le total de 95 000 $.
Arrêté en novembre dernier à la prison où il purge une peine pour un autre dossier, M. Gagnon a avoué avoir des problèmes de jeu et d’alcool depuis plusieurs années. Comme il a demandé de l’aide à plusieurs reprises, le juge Jacques Lacoursière a reporté le jugement afin de trouver une thérapie fermée pour l’homme de 32 ans.
L’enquête sous caution de Nicolas Boisvert, présumé instigateur de cette fraude, n’a toujours pas eu lieu. L’homme possède d’ailleurs des antécédents en matière de fraude.
De son côté, Émilie Morissette a été remise en liberté sous condition de suivre une thérapie fermée.
