Formation de 8000 enseignants: une cible réaliste pour l’UQAC
TVA Nouvelles
«Du côté de l'enseignement primaire oui, du côté du secondaire ça reste un défi. À mon avis, on va y arriver. Il ne faut pas abandonner», a confirmé Nicole Monney, directrice du programme enseignement préscolaire, primaire à l’UQAC.
Le nombre d'étudiants inscrits dans ce programme a doublé depuis quatre ans. L’intérêt des jeunes pour cette profession est bien palpable, mais les incitatifs qu'on vient de mettre en place peuvent aussi faire la différence.
«Avec l'annonce du ministre de la semaine passée, on s'attend à avoir encore plus d'inscriptions, les incitatifs, c'est quand même assez intéressant, c'est 2500 $ par session. Tes études sont presque payées au complet», a expliqué Mme Monney.
«Ça motive, c'est vraiment un bac exigeant, on a des stages, c'est une motivation à poursuivre, ça paye aussi les sessions, quand on sort de l'université et on a la chance d'avoir ces bourses-là, on a une longueur d'avance monétairement. Ce qui motive dans mon cas, c'est ma passion pour les enfants, je ne peux pas travailler dans un contexte que je ne suis pas en contexte direct avec un enfant», a affirmé Delphine Dufour, une étudiante en troisième année dans ce programme.
Et nouveauté cette année, des étudiants internationaux se sont inscrits au programme.
«Cette année, on a des étudiantes françaises et c'est la première fois pour le cursus de quatre ans. Nous, on en a deux pour l'instant. On ne pensait pas qu'il pouvait y avoir de l'intérêt du côté des étudiants internationaux. Maintenant qu'on le sait, on va mettre en place des dispositifs pour recruter plus de monde à l’extérieur», a confirmé l’enseignante.
Le manque de ressources humaines dans cette formation préoccupe toutefois l’UQAC.
«C'est un peu l'effet pervers, il y a plus d'emplois dans la région, ce qui fait que les étudiants qui terminent leur baccalauréat, ils vont enseigner dans les écoles. Ils ne continuent pas nécessairement à la maitrise en éducation. Nous les gens qu'on engage pour être des chargés de cours, ce sont des gens avec une maitrise. En termes de ressources, ça commence à être plus difficile de trouver des personnes capables d'offrir les cours», a expliqué Mme Monney.
Les universités continuent donc d'encourager les étudiants à poursuivre leurs études supérieures.
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