
FFO 2021 : le guide des films à ne pas manquer
Radio-Canada
Absent en 2020, le Festival du film de l’Outaouais (FFO) revient au Cinéma 9 du 21 au 29 octobre à Gatineau. Si l’événement se tenait traditionnellement au printemps, cette édition automnale promet d’être tout aussi colorée, avec une palette très large d’histoires et d’émotions portées au grand écran.
Impossible de passer sous silence la projection le jeudi 21 octobre de Dune du réalisateur québécois Denis Villeneuve. Précédemment présentée à la Mostra de Venise, ainsi qu’au Festival international du film de Toronto (TIFF), et forte de ses 129 millions de dollars engrangés depuis sa sortie européenne en septembre dernier, l’adaptation du roman de science-fiction signé Frank Herbert donnera un coup d’envoi magistral au festival.
D’autres films signés de cinéastes québécois sont à noter à votre agenda, tels que Les oiseaux ivres d’Ivan Grbovic, choisi pour représenter le Canada dans la course à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, Le club Vinland de Benoît Pilon, qui explore les méthodes peu conventionnelles d’un professeur dans une école jésuite de la fin des années 40, ou encore Bootlegger de la réalisatrice d’origine française et anichinabée Caroline Monnet.
Ce dernier plonge le spectateur au cœur d’une réserve autochtone du nord du Québec, où la population se divise autour de la question de la prohibition. Un film engagé et fort, pour une ode à l’autodétermination des Premières Nations.
Le cru 2021 du FFOFestival du film de l’Outaouais présente également plusieurs films primés. Signé par la réalisatrice française Julia Ducournau, Titane, Palme d’or au dernier festival de Cannes, est une œuvre percutante, qui perturbe profondément et ne laissera personne indifférent.
À travers la rencontre improbable de deux personnages cabossés par la vie, incarnés de façon spectaculaire par Agathe Rousselle et Vincent Lindon, le film explore nos facettes les plus sombres et les lueurs d’humanité que nous recelons.
Comportant des scènes d’une rare violence, au point d’avoir incommodé des spectateurs cannois lors de sa première projection, le film s’accompagne d’une interdiction aux moins de 16 ans. Âmes sensibles, s’abstenir. Amateurs d’expériences cinématographiques, y courir.
