
Fermeture des studios : un coup dur pour les danseurs
Radio-Canada
Comme tous les lieux de loisir et de divertissement, les studios de danse au Nouveau-Brunswick ne peuvent plus offrir de cours en raison de la phase 3.
Au niveau de la santé mentale et physique, c’est sûr que c’est une claque. Je suis déçue, mais je ne suis pas surprise à ce point-ci, confie Daphnée McIntyre, élève à l’école Dansencorps de Moncton.
Les changements de phases et de mesures sanitaires récurrents au Nouveau-Brunswick ajoutent une couche d’incertitude pour la propriétaire du studio Zénith à Edmundston, Isabelle Dionne. Elle constate que de plus en plus de danseuses se retirent des cours.
À chaque fois, c’était de convaincre les gens comme quoi ça allait mieux cette année, mais on ne sait pas à quel moment on va se faire refermer, précise-t-elle.
La décision du gouvernement de fermer les commerces non essentiels une fois de plus est selon elle la goutte qui fait déborder le vase.On commence à trouver ça vraiment injuste [...] Ça serait vraiment le fun de voir un début de conversation, de peut-être une autre façon de considérer de dire : OK, on comprend qu’on ne peut pas faire ça encore des années, explique-t-elle.
Pour Daphnée McIntyre, la danse est l’endroit où elle côtoie la plupart de ses amis, ce qui n’est maintenant plus possible même à l’extérieur des studios.
La jeune danseuse compte trouver d’autres moyens de bouger à partir de la maison, mais selon elle, ce n’est tout simplement pas la même chose.
Je suis juste tellement habituée à avoir du fun, à [m’entraîner], bouger et créer avec mes amies qu’aussitôt que je me retrouve à devoir le faire toute seule à la maison c’est juste démoralisant, confie-t-elle.
Plusieurs écoles de danse se sont adaptées lors du dernier confinement et ont offert des cours en ligne.
