Face à la déferlante Omicron, des règles d'isolement allégées pour éviter la paralysie
TVA Nouvelles
Face à la nouvelle vague du variant Omicron qui fait exploser le nombre de contaminations à la COVID-19, de plus en plus de gouvernements dans le monde sont contraints d’alléger les règles d’isolement des malades et de leurs proches pour éviter la paralysie économique.
L’extrême contagiosité d’Omicron — et son impressionnant cortège d’arrêts de travail et de mises en quarantaine — pèse lourdement sur l’organisation de la société, même si l’accélération des contaminations ne s’accompagne pas, pour l’heure, d’une hausse des décès.
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Première région concernée, l’Europe — épicentre actuel de la pandémie — fait face à des niveaux de contaminations inédits : plus de 4,9 millions d’infections ont été enregistrées ces sept derniers jours, soit 59 % de plus que la semaine précédente, selon un comptage de l’AFP samedi. Au total, plus de 100 millions de cas y ont été recensés depuis la découverte du virus en décembre 2019.
Pour préserver la vie socio-économique, la France — où plus d’un million de cas ont été détectés ces sept derniers jours — a annoncé dimanche l’assouplissement des règles d’isolement des personnes contaminées et de leurs contacts dès lundi, rejoignant ainsi la liste grandissante des pays réduisant les durées de quarantaine.
Les personnes positives complètement vaccinées devront désormais s’isoler pendant sept jours, au lieu de dix, quel que soit le variant, un isolement qui pourra être levé au bout de cinq jours en cas de test négatif. Et il n’y aura plus de quarantaine pour les personnes cas contact disposant d’un schéma vaccinal complet.
Un changement de règles qui doit permettre d’assurer « la maîtrise des contaminations tout en maintenant la vie socio-économique », a expliqué le ministère de la Santé dans un communiqué.
Et au Royaume-Uni, qui enregistre tous les jours des records de contaminations, le ministre britannique de la Santé, Sajid Javid, a indiqué samedi que de nouvelles restrictions n’interviendraient qu’« en tout dernier ressort » en Angleterre. Peu avant Noël, le gouvernement britannique y avait réduit de dix à sept jours la période d’isolement pour les personnes vaccinées ayant contracté le coronavirus.
Soulignant « l’énorme coût sanitaire, social et économique des confinements », M. Javid a estimé qu’il fallait se donner les moyens de « vivre avec le virus » grâce à la vaccination, à un arsenal de traitements et au dépistage massif, dans une tribune publiée dans le Daily Mail.