Félix Auger-Aliassime plein d’espoir pour Roland-Garros
Radio-Canada
Félix Auger-Aliassime venait à peine de déposer ses valises dans sa chambre d’hôtel à Paris quand il a pris une dizaine de minutes pour discuter avec Radio-Canada Sports.
Souriant, détendu dans son chandail Adidas gris et disposé à mettre la table pour le deuxième grand chelem de la saison.
Depuis 3 ans, jamais il n’était arrivé à Paris aussi bien préparé et confiant. En six tournois sur terre battue cette saison, il a atteint quatre fois les quarts de finale, à ses quatre derniers arrêts d’ailleurs.
S’il identifie Rafael Nadal, Novak Djokovic, Carlos Alcaraz et Stefanos Tsitsipas comme le quatuor de favoris pour s’imposer au bout de la quinzaine, il se place humblement dans le premier groupe de chasse.
J’aime bien me compter parmi les joueurs qui peuvent se donner une chance de l’emporter, avec [Alexander] Zverev, et d’autres joueurs du top 10 qui jouent très bien aussi, affirme le joueur de 21 ans. J’espère que ça se verra dans mes résultats, comme je l’ai montré lors des autres grands chelems et lors des deux derniers tournois que j’ai joués sur terre battue.
Maintenant qu’il a mis la main sur un premier titre ATP cet hiver à Rotterdam, se sent-il prêt à remporter un tournoi majeur?
Oui, dit-il, avant de préciser sa pensée. Tu ne le sais pas tant que tu ne le remportes pas, mais cette année, par exemple, mon quart de finale à Melbourne contre Medvedev, je sens que je pouvais le gagner. Après, ça aurait été Tsitsipas, que j’ai déjà battu et ensuite la finale, c’est un match.
Par rapport aux adversaires que j’affronte et que j’accroche, je sens que mon niveau de tennis n’a pas besoin d’être beaucoup plus fort pour gagner un grand chelem. Après, la difficulté c’est d’être constant sur les sept matchs, être bien physiquement et mentalement pour battre des adversaires de grande qualité. Je ne pense pas que je suis limité physiquement, mentalement ou tennistiquement pour gagner un grand chelem.
Il en a fait la démonstration pas plus tard que vendredi à Rome. Devant un public romain électrique en soirée, il a chauffé Novak Djokovic pendant deux manches, perdues 7-5, 7-6, dans un duel qui a duré 2 h 9 min.