Félix Auger-Aliassime à Doha et à Dubaï pour préparer Indian Wells au soleil
Radio-Canada
Changement de programme cette saison pour le 9e joueur mondial. Présent dans les dernières années au tournoi de Marseille, disputé à l'intérieur et près de sa résidence européenne de Monaco, Félix Auger-Aliassime se déplace cette année dans la péninsule arabique afin de parfaire sa préparation pour le premier tournoi de la saison de la série Masters.
Par le passé, je jouais toujours à Marseille. Mais cette année, je voulais jouer un peu plus à l’extérieur afin de me préparer pour Indian Wells, a-t-il expliqué en entrevue lundi depuis Doha, capitale du Qatar.
En manque de réussite au tournoi californien depuis le début de sa carrière ̶ il n'a jamais dépassé le troisième tour ̶ , il a réalisé que d'enchaîner les tournois à l'intérieur avant Indian Wells n'était pas idéal.
L’an dernier, je n’ai pas eu une super tournée à Indian Wells, puis à Miami. Je me suis demandé un peu pourquoi, a-t-il relaté. C’est vrai que l’an dernier, j’avais gagné à Rotterdam [joué à l'intérieur, NDLR], puis j’étais retourné au Canada et j’avais joué à l’intérieur [à Marseille]. Arrivé à Indian Wells, retrouver le soleil, les courts extérieurs, c’était un peu compliqué.
Le but est de venir un peu plus tôt sur les courts extérieurs, ici [à Doha] puis à Dubaï, et d’enchaîner avec Indian Wells, a-t-il souligné.
Autre facteur qui a fait pencher la balance, celui de la découverte de nouveaux endroits, de nouvelles villes.
Des fois, de revenir chaque année au même tournoi, il peut y avoir une petite lassitude qui vient s’installer, a-t-il avoué. Alors que de découvrir un nouveau tournoi, le sentiment de nouveauté, c’est excitant. Découvrir une nouvelle ville. J’espère que ça portera fruit. Depuis que je suis arrivé hier (dimanche), je prends beaucoup de plaisir.
Le Québécois de 22 ans analyse froidement son début de saison, sans coup d'éclat, mais sans grande déconvenue non plus.
J’espérais mieux. Dès les Internationaux d’Australie, ç’a été un peu compliqué. Mais le positif est que j’aurais pu perdre au premier ou au deuxième tour en Australie, alors d’avoir pu gagner quelques matchs sans jouer mon meilleur tennis, c’est bien.