Expulser Montpetit «était la décision à prendre», dit Anglade
TVA Nouvelles
La cheffe libérale Dominique Anglade ne voit pas comment la députée Marie Montpetit pourrait réintégrer le caucus compte tenu de toutes les informations rapportées à son sujet.
En point de presse, mardi, elle s'est défendue d'avoir fermé les yeux et a affirmé avoir averti à plusieurs reprises, puis puni la députée de Maurice-Richard qui fait maintenant l’objet de plusieurs allégations de harcèlement psychologique.
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«Y’a pas une fois où des éléments ont été portés à mon attention et je n’ai pas agi. Chaque fois qu’on a eu des informations, on a posé des gestes», a-t-elle martelée.
Plusieurs médias ont rapporté mardi des témoignages anonymes d’anciens et d’actuels employés du Parti libéral à l’effet que Marie Montpetit les aurait harcelés psychologiquement.
Que ce soit lorsqu’elle était ministre ou dans l’opposition, Marie Montpetit aurait «humilié» et «dénigré» à répétition des employés, selon les informations recueillies par «Le Journal de Québec».
Dominique Anglade a annoncé lundi qu’elle était exclue du caucus du parti. Marie Montpetit réclame quant à elle une enquête publique à son sujet, dans l’espoir de laver sa réputation.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».