Escouade CENTAURE : «un pas dans la bonne direction» pour une survivante
TVA Nouvelles
La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a annoncé la création d’une escouade pour lutter contre le trafic d’armes, un pas en avant, mais pas suffisant pour une survivante de Polytechnique.
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«Ça fait de nombreuses années qu’on milite pour augmenter le contrôle des armes à feu, et qu’il devient de plus en plus urgent qu’on ne voit pas des demi-mesures, mais des mesures complètes, qui réduisent le nombre d’armes illégales en circulation», a expliqué Nathalie Provost, porte-parole de Polysesouvient, et survivante de Polytechnique en ondes sur LCN.
«En bout de piste, sortir les armes de style d’assaut, va diminuer la pression, et rendre plus évident les circuits d’accès aux armes illégales», a-t-elle poursuivi.
L’escouade CENTAURE, annoncée vendredi par la ministre de la Sécurité publique, sera financée à hauteur de 90 millions $, et composée de 107 nouvelles ressources, dont 90 policiers.
Pour Mme Provost, «c’est un pas dans la bonne direction. C’est un problème qui est un système, et il y a des enjeux qui portent sur l’encadrement législatif, donc sur le type d’arme en circulation, sur l’encadrement des permis, et sur la rigueur de ces permis».
Les policiers déplorent la facilité avec laquelle il est possible de se procurer une arme illégale, ce qui fait craindre pour la sécurité publique.
«Je crains que comme l’encadrement des armes légales n’est pas assez rigoureux, lorsque notre société devient plus fragile (par exemple avec les deux années de pandémie qu’on vient de vivre), l’envie de se défendre soi-même, et de se protéger devienne plus importante. Il y a une banalisation du port d’arme», s’inquiète la survivante de la tuerie de Polytechnique.
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