Entre départs et arrivées, encore un air de familiarité au CF Montréal
Radio-Canada
FORT LAUDERDALE, Floride — Le dernier domino avant le début de la saison est tombé. Un domino nommé Kei Kamara.
Avec l’échange du vétéran attaquant, on peut maintenant dresser le portrait définitif de l’effectif du CF Montréal au moment où s’amorcera sa saison, samedi, sur la pelouse de l’Inter Miami. Le complément circonstanciel de temps est crucial ici, puisque les clubs de la MLS peuvent encore faire l’acquisition de joueurs jusqu’au 24 avril, quand se terminera la première fenêtre des transferts de la saison.
Beaucoup de départs ont marqué l’imaginaire des supporteurs. Jamais le club n’avait autant alimenté son compte en banque en vendant des joueurs. Les quelques arrivées n’ont pas fini de les convaincre, surtout qu’il a été essentiellement impossible de voir un match présaison dans son intégralité cette année.
Malgré tout, une certaine aura de familiarité se dégage de l’effectif quand on y regarde de plus près. Voici un aperçu des forces en présence, poste par poste.
Evan Bush est le dernier gardien montréalais à avoir atteint la trentaine de matchs de MLS dans une saison, en 2019. Depuis, Clément Diop, James Pantemis et Sebastian Breza ont défendu la cage du CF Montréal.
Cette saison, la hiérarchie est claire. Pantemis, que le Canada a convoqué pour la Coupe du monde de 2022 après la blessure subie par Maxime Crépeau en finale de la MLS, sera le no 1. Il devrait avoir l’occasion de montrer qu’il est l’option tout indiquée pour le jeu direct que désire Hernán Losada.
Derrière lui, Jonathan Sirois a fait ses preuves en Première ligue canadienne et vise le poste de no 2. Mais de son propre aveu, sa deuxième saison en prêt à Winnipeg n’a pas été à la hauteur, et il voudra se racheter si on lui propose des minutes en Championnat canadien, par exemple.
L’Américain Logan Ketterer continuera d’offrir une police d’assurance.
Il y a trois gardiens, et l’important, c’est qu’ils ont énormément de respect l’un pour l’autre, souligne le directeur sportif Olivier Renard en entrevue. Ça se voit à l’entraînement. James, à mon avis, part avec une longueur d’avance, mais les autres ont très bien fait pendant la préparation aussi, et c’est bien, parce qu’on a besoin de concurrence pour grandir.