Enlèvement du président de Cora: il a appelé le 911 du coffre de l'auto
TVA Nouvelles
La fondatrice de la chaîne des restaurants Cora a reçu une demande d’une rançon de pas moins de 11 M$, quelques heures après l’enlèvement de son fils, embarqué de force dans le coffre d’une voiture devant chez lui par un groupe de ravisseurs.
Un des individus liés à ce complot serait un ex-franchisé, selon la théorie que la poursuite entend présenter au jury au palais de justice de Laval, où s’est amorcé mardi le procès de Paul Zaidan.
L’homme de 52 ans fait face à plusieurs chefs d’accusation en lien avec l’enlèvement de Nicholas Tsouflidis, survenu le 8 mars 2017.
Vers 21 h 30, ce soir-là, un individu s’est présenté à son domicile en prétendant avoir perdu son chemin, a témoigné le président des restaurants Cora.
Il est sorti à l’extérieur pour l’aider. Or, l’individu a plutôt sorti ce que la victime croyait être une arme à feu en lui ordonnant de se coucher au sol. Deux autres personnes masquées sont débarquées et ont pénétré dans sa maison, où ils ont volé un coffre-fort contenant 3000 $ en monnaie, selon le témoin.
M. Tsouflidis a raconté avoir été ligoté dans sa cour avec des attaches autobloquantes autour des poignets, puis embarqué « comme un morceau de bois » dans le coffre d’une voiture, une Volvo bleue.
Kidnappé, il appelle le 911
Pendant le trajet, l’homme d’affaires a réussi à se défaire de ses attaches pour téléphoner au 911. Dès lors, une enquête policière s’est enclenchée.
La Couronne a fait écouter un extrait de cet appel au jury. Nicholas Tsouflidis a essuyé une larme après avoir entendu son cri à l’aide au 911.