En mission pour ne pas oublier sa fille et tous les héros
TVA Nouvelles
C’est un rôle dont ne rêve aucune mère. Un rôle qui ne vient qu’avec le deuil de son enfant. Mais la mère d’une militaire québécoise décédée en Afghanistan entend bien « rendre hommage à sa fille » et à tous les « héros morts au combat » quand elle sera appelée à déposer aujourd’hui une couronne de fleurs au pied du Monument commémoratif de guerre d’Ottawa, à l’occasion du jour du Souvenir.
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Josée Simard, dont la fille, Karine Blais, a perdu la vie en avril 2009 moins de deux semaines après son arrivée en sol afghan, n’a pas hésité quand la Légion royale canadienne (LRC) lui a proposé de devenir Mère nationale de la Croix d’argent.
Depuis le 1er novembre et pour une année, elle représentera les mères endeuillées du pays « qui ont perdu un fils ou une fille lors d’opérations militaires ou dans l’exercice de ses fonctions normales ».
Le titre n’est pas que symbolique puisqu’on demandera notamment à Mme Simard de « partager son support aux autres familles », explique la LRC.
« C’est un hommage que je rends à ma fille, mais aussi à tous les soldats canadiens qui ne sont pas revenus de leur mission. Pour encourager toutes les mamans endeuillées au Canada. C’est un hommage que je veux rendre à nos héros », souffle Mme Simard, lors d’un entretien téléphonique avec Le Journal.
Ces nouvelles responsabilités amèneront la femme de Les Méchins, dans le Bas-Saint-Laurent, à prendre part à de nombreuses activités officielles et à « accomplir des tâches visant à rendre hommage aux Canadiens disparus », rappelle La Légion.
Son rôle de Mère nationale de la Croix d’argent implique de raconter encore et encore son histoire, celle de sa fille, et du deuil qu’elle a dû faire. Un exercice qui la rend « très fébrile ».
« Je n’en ai pas beaucoup parlé. Après sa mort, je me suis retirée. Je veux que les gens sachent autour que perdre un enfant en mission, ce n’est pas facile. »
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