Du réseautage pour les agriculteurs urbains
Métro
Le 5 juillet à 18 h, la communauté d’agriculteurs urbains et le tout public sont invités à «Se planter pour mieux récolter». Sur l’esplanade Louvain, cet événement de réseautage met en lumière le parcours et les échecs de trois entrepreneurs dans le but d’inspirer.
«Il faut savoir trouver des solutions et être créatif quand on est agriculteur urbain», affirme Camille Huot, la coordonnatrice de l’OBNL Laboratoire sur l’agriculture urbaine qui organise l’événement.
Selon elle, nourrir la ville et contribuer à la transition écologique de Montréal représente une opportunité, mais le métier d’agriculteur regorge de difficultés et nécessite «d’avoir les reins solides».
«Quels sont les nœuds que les agriculteurs visent ? Comment ça se passe d’avoir une ferme urbaine?, énumère Mme Huot. On souhaite ouvrir un dialogue sur ces enjeux-là, puis essayer de trouver ensemble des solutions pour y remédier.»
Elle indique que le profil type de l’agriculteur urbain est un ingénieur, une architecte ou encore une personne qui œuvre dans le milieu de l’éducation en reconversion. «Ils sont drivés par leurs valeurs, leur désir d’emmener des produits fins, de contribuer à la transition écologique des villes et ça, c’est super il faut cette drive-là pour mettre en place cette ferme urbaine», évoque-t-elle.
La coordonnatrice est toutefois formelle: «Ce n’est pas juste de produire, les enjeux sont complexes». En effet, elle soutient que rien n’est encore très formalisé autour de l’agriculture urbaine. Les technologies, les pratiques et la main-d’œuvre doivent, selon elle, être développées.
Bien qu’il existe de nouvelles formations en agriculture urbaine, il existe très peu de main-d’œuvre spécialisée dans le domaine. «Et elle coûte cher», spécifie Camille Huot.