Drapeaux antivaccins et désinformation: Amazon peut-il vendre n’importe quoi?
TVA Nouvelles
Pour un manifestant qui prend part aux manifestations contre les mesures sanitaires à Ottawa et à Québec, il n’y a rien de plus simple que de se procurer un drapeau antivaccin. En quelques clics, il est possible de s’en commander un sur Amazon.
Des drapeaux, des autocollants ou encore des chandails: une simple recherche sur Amazon permet d'acheter une multitude de ces produits. Ça va du drapeau «Jesus is my vaccine» (Jésus est mon vaccin), à l’un des préférés des camionneurs qui ont pris part au «Convoi de la liberté»: le fameux «F*ck Trudeau».
Mais une question s’impose: Amazon peut-il vendre n’importe quoi? Est-ce qu’il lui est interdit de vendre des produits qui contribuent à la désinformation, comme un drapeau qui prétend que la foi peut se substituer au vaccin pour se protéger contre la COVID-19?
«Le seul fait de vendre des drapeaux, des collants, des pancartes avec des slogans antivaccins ou anti-Trudeau, ce n’est pas en soi illégal», affirme Pierre Trudel, professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université de Montréal.
Les négociations entre le syndicat des deux plus grandes entreprises ferroviaires au Canada et leurs employeurs sont au point mort depuis les six derniers mois. Le 1er mai dernier, le syndicat représentant près de 10 000 employés du Canadien National (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) avait obtenu un mandat de grève.
Une résidente de Blainville ne fait plus confiance aux clés intelligentes depuis qu’elle s’est fait voler sa voiture le mois dernier, mais elle estime que le problème est plus profond, ayant constaté que les bandits savent quoi faire pour déjouer les dispositifs de protection antivol comme les systèmes de traçage.