Dons et salaires secrets à La Presse
TVA Nouvelles
Le président de La Presse, qui courtise ses donateurs avec des reçus de charité donnant droit à des crédits d’impôt de 35 % à 53 %, n’a pas l’intention de dévoiler son salaire ni celui de ses hauts dirigeants.
« Si j’ai l’obligation de le faire, je vais le faire. Si je n’ai pas l’obligation de le faire, je ne le ferai pas », a répondu à une question du Journal Pierre-Elliott Levasseur, président de La Presse, après son passage à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), dans un grand hôtel, hier.
« On va respecter toutes les obligations que l’on doit respecter. Point final », a-t-il assuré, après avoir souligné devant un parterre d’affaires qu’il avait une responsabilité de « saine gestion des dépenses ».
Or, pour Donald Riendeau, directeur général et cofondateur de l’Institut de la confiance dans les organisations (ICO), la question des salaires soulève des enjeux de transparence.
« Plusieurs organisations à but non lucratif (OBNL) dévoilent le salaire de leur PDG sans que ce soit une obligation légale. Bref, c’est une question de transparence et de confiance », estime-t-il.
D’après Donald Riendeau, cela est encore plus vrai pour des OBNL recevant des subventions gouvernementales et des dons de grands donateurs.
« Ce n’est pas parce qu’on est PDG d’un OBNL que l’on doit avoir un petit salaire. L’important, c’est la transparence et de pouvoir l’expliquer », dit-il.
Depuis le 1er janvier 2020, les dons annuels de plus de 20 $ à La Presse font l’objet d’un reçu à des fins fiscales grâce à son statut d’organisation journalistique enregistrée de l’Agence de revenu du Canada (ARC).
Dans un texte de décembre 2020, Pierre-Elliott Levasseur explique que les dons sont admissibles à un reçu pour fins fiscales et que ce « reçu de charité » donne droit à un « crédit d’impôt pouvant représenter entre 35 % et 53 % ».
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