Donald Trump affirme qu’il va être « arrêté » mardi prochain
Radio-Canada
Évoquant une fuite du parquet de New York, l'ancien président américain Donald Trump a déclaré samedi sur son réseau social Truth Social qu'il s'attend à être arrêté mardi dans le cadre d'une enquête de l'équipe du procureur du district de Manhattan, Alvin Bragg.
Le candidat républicain et ancien président des États-Unis sera arrêté mardi la semaine prochaine, a-t-il écrit en lettres majuscules et parlant de lui-même à la troisième personne.
Manifestez, reprenez le contrôle de notre nation!
Il n’a fourni aucun détail sur les motifs de son éventuelle arrestation, mais a déclaré sur Truth Social qu'elle aurait lieu sans qu'aucun crime puisse être prouvé. Son équipe juridique anticipe quant à elle cette possibilité depuis quelque temps et se prépare pour les prochaines étapes.
Vendredi, l'un des avocats de Donald Trump, Joseph Tacopina, avait indiqué à des médias que son client se rendrait à la justice new-yorkaise s'il devait être inculpé.
Les signes et rumeurs se multiplient depuis quelques jours sur une possible inculpation au pénal de Donald Trump par un grand jury. Le New York Times et le Washington Post révélaient il y a environ une semaine que des procureurs new-yorkais avaient proposé à l'ancien président américain Donald Trump de témoigner devant un grand jury dans le cadre d'une enquête sur des pots-de-vin qui auraient été versés à une actrice pornographique, procédure susceptible d’aboutir à une mise en accusation de l'ex-chef d'État. Trump a décliné cette offre, selon Reuters.
Ce serait une première pour un ancien président américain. Aucun président américain, que ce soit durant un terme ou après, n'a fait face à des accusations criminelles.
Des témoins ont déjà comparu devant un grand jury dans cette affaire, dont l'ancien avocat de Donald Trump, Michael Cohen, qui a d'ailleurs déjà été condamné dans cette affaire.
De nombreuses enquêtes criminelles sur Donald Trump sont en cours, dont à New York, en Georgie et par les autorités fédérales, notamment sur sa conduite concernant des allégations de paiements de campagne illégaux, d'ingérence électorale, d'efforts pour invalider sa défaite à l'élection présidentielle de 2020 et de conservation de documents ultrasecrets chez lui après avoir quitté ses fonctions.