
Devrait-on interdire les initiations dans les écoles?
TVA Nouvelles
C’est la rentrée scolaire pour des milliers de Québécois cette semaine, ce qui est aussi synonyme d’initiations collégiales et universitaires. Chaque année, le débat est relancé pour savoir si les initiations devraient être interdites, notamment afin de prévenir des évènements de violences sexuelles.
Pour la directrice générale du Collectif social, Andréanne St-Gelais, les initiations universitaires et collégiales ne devraient pas être complètement interdites, elles devraient plutôt être «plus encadrées».
Celle-ci confirme d’ailleurs que les évènements de violences sexuelles sont plus «propices» à survenir lors de ces activités. En revanche, elle note une «progression» et une «amélioration» chez les étudiants, qui sont dorénavant plus «conscients» de ces évènements.
«Ce qui arrive quand on interdit des activités comme ça, c’est qu’elles vont se reproduire d’une autre façon», explique-t-elle, en entrevue au Québec Matin.
Selon Mme St-Gelais, il serait préférable de garder les initiations sur les campus, mais en incitant un encadrement par l’établissement scolaire.
Lorsqu’il y a interdiction, «les dérapages sont beaucoup plus grands et problématiques que ce qu’on a pu voir dans les dernières années sur les campus», indique-t-elle.
L’encadrement des initiations par les cégeps et les universités permet d’offrir des mesures de sécurité aux étudiants, des espaces pour les étudiants et des mesures de prévention.
