Deux policiers de l’UPAC relevés de leurs fonctions
TVA Nouvelles
Deux policiers de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), dont le numéro deux de l’organisation, viennent d’être affectés à des tâches administratives dans la foulée de l’avortement du procès de l’ex-maire de Terrebonne Jean-Marc Robitaille.
Le commissaire associé aux enquêtes Sylvain Baillargeon, qui est ni plus ni moins que le numéro deux de l’UPAC, a ainsi été retiré des dossiers d’enquête, tout comme son collègue l’officier Janik Lacoursière.
Ces deux enquêteurs avaient été sévèrement blâmés, le 18 octobre, par la juge Nancy McKenna, pour avoir notamment caché des informations sur un important témoin de la Couronne lors des procédures judiciaires qui visaient notamment M. Robitaille.
La juge avait aussi émis des reproches à l’endroit du Directeur des poursuites criminelles et pénale (DPCP). En conséquence, elle a décrété un arrêt des procédure à l’endroit de l’ex-maire et de ses trois complices allégués, qui étaient notamment accusés d’avoir touché des pots-de-vin de la part d’entrepreneurs qui faisaient affaire avec la Ville.
C’est le député de Chomedey Guy Ouellette qui a révélé les mesures prises envers les deux policiers de l’UPAC, jeudi, à l’Assemblée nationale. Il a notamment affirmé qu’il y a des «délinquants en poste à l'UPAC et au DPCP.
Le député a aussi demandé à la ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault de déclencher une enquête criminelle sur les agissements allégués des deux policiers, ce que cette dernière ne s’est pas engagée à faire.
Les mesures prises à l’endroit de deux employés de l’UPAC surviennent alors que le patron de cette organisation, Frédérick Gaudreault, doit rencontrer les médias la semaine prochaine dans la foulée du dépôt de son rapport annuel de gestion.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».