
Deux nouveaux projets pilotes pour les interventions de crise à Toronto
Radio-Canada
La Ville de Toronto s’associe à des organisations communautaires qui ont des compétences en santé mentale pour améliorer les interventions auprès des personnes en crise.
Ces services s’ajouteront à ceux offerts depuis ce printemps dans le nord-ouest et l’est du centre-ville. Selon la Ville, ces services ont déjà répondu à 400 demandes d’aide cette année.
Pendant de nombreuses années, a rappelé le maire John Tory, les seules personnes que ceux qui étaient en détresse pouvaient appeler, quand ça n’allait pas bien aux petites heures du matin ou au beau milieu de la fin de semaine, c’étaient les policiers.
« Et les policiers faisaient de leur mieux, mais les résultats étaient loin d’être idéaux. C’était parfois satisfaisant, parfois pas. »
Les deux nouveaux partenaires sont 2-Spirited People of the 1st Nations, un groupe de soutien LGBTQ aux Autochtones, aux Métis et aux Inuit, et la division torontoise de l’Association canadienne pour la santé mentale, qui sera responsable du projet dans le nord-ouest de Toronto.
La Ville veut que les services d’aide soient culturellement adaptés à la communauté.
Garfield Bembridge, PDG par intérim de l’Association canadienne pour la santé mentale de Toronto, croit qu’il s’agit d’un nouveau modèle d’intervention, qui ne commence pas par une intervention policière.
« Cela créait des obstacles et des risques pour beaucoup de Torontois, particulièrement pour ceux qui se considèrent comme Autochtones, Noirs ou membres de groupes discriminés. »
Nous ne critiquons pas les policiers à titre individuel; ce que nous critiquons, c’est le système , affirme-t-il.
