
Deux manquements à l’éthique sur 21 confirmés contre l’ex-mairesse de Cookshire-Eaton
Radio-Canada
L’ancienne mairesse de Cookshire-Eaton tourne la page sur sa carrière en politique municipale avec une amende de 800 $ imposée par la Commission municipale du Québec (CMQ) pour deux manquements à l’éthique.
Pour l'un d'entre eux, j’avais même plaidé coupable, explique la mairesse sortante Sylvie Lapointe.
Elle avait en effet reconnu avoir demandé à deux employés du Service des travaux publics de déplacer un équipement personnel. Elle devra rembourser le salaire des deux employés pour cette tâche.
La Commission municipale du QuébecCMQ a également conclu que l’ancienne mairesse s'est prévalue de sa fonction pour influencer ou tenter d’influencer la décision du directeur général, de l’inspectrice municipale et des membres du conseil municipal afin qu’une rencontre ait lieu avec les représentants du Manoir [de l'Eau vive] concernant leur projet d’agrandissement, alors qu'elle travaillait pour le Manoir.
On aurait pu m’avertir de ne pas insister auprès du directeur général pour ne pas mettre ce sujet à l’ordre du jour, signale Mme Lapointe.
Sylvie Lapointe avait été citée pour 21 manquements au Code d'éthique et de déontologie des élus, dont 17 en matière de conflits d'intérêts.
La Commission municipale du QuébecCMQ a prononcé l'arrête des procédures pour deux de ces manquements, et a conclut que Mme Lapointe n'avait pas commis 17 d'entre eux.
« Plus de 34 000 $ en frais d'avocat ont été engagés dans ces procédures. On aurait pu régler ça autrement. »
C’est une tempête dans un verre d’eau. Je suis soulagé que tout soit enfin terminé. Ce n’était pas évident pour personne de vivre ça, estime Mme Lapointe.
