Des tests PCR et plus de filtres HEPA, demandent les garderies
Radio-Canada
Les exploitants et le personnel des garderies de l'Ontario demandent au gouvernement provincial de prendre des mesures pour rendre ces milieux plus sûrs pendant la pandémie de COVID-19 et pour assurer la viabilité à long terme du secteur.
Une des mesures immédiates demandées par les douzaines d'exploitants, de groupes syndicaux et d'experts en santé publique qui ont signé une lettre ouverte au premier ministre est de rétablir l'admissibilité aux tests de dépistage PCR.
À la fin de l'année dernière, en réponse à une recrudescence des cas d'Omicron, la province a limité l'accès au test PCR aux personnes et employés de milieux à haut risque, ce qui n'inclut pas les garderies ou les écoles, sauf si un élève ou un membre du personnel développe des symptômes pendant qu'il est à l'école.
Les exploitants et le personnel des garderies affirment qu'en autorisant l'accès au test PCR, les centres pourraient suivre les cas et les parents n'auraient à isoler leur enfant à la maison que pendant un ou deux jours en cas de résultat négatif, au lieu de cinq.
La grande majorité de nos familles n'ont pas le privilège de rester à la maison avec leurs enfants pendant cinq jours de plus , a déclaré Sheila Olan-Maclean, exploitante d'une garderie et présidente de la Coalition ontarienne pour de meilleurs services de garde d'enfants.
Une porte-parole du ministère de la Santé, en réponse à ces demandes, a répondu suivre les recommandations du médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, le Dr Kieran Moore.
La semaine dernière, le Dr Moore a déclaré qu'il souhaitait voir un équilibre entre l’utilisation des tests PCR et les tests antigènes rapides.
Selon Jessica Tomas, une éducatrice de la petite enfance agréée, le fait de travailler avec des enfants qui ne sont éligible ni à la vaccination, ni aux tests PCR, représentait beaucoup de stress.
Je suis quotidiennement submergée par la pression d’assurer la sécurité de tous, a-t-elle déclaré.