
Des syndicats de la fonction publique fédérale satisfaits du résultat de l’élection
Radio-Canada
Des syndicats de la fonction publique canadienne, soit l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) et l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), sont somme toute satisfaits du résultat du scrutin fédéral. Cependant, ils ont l’intention de tenir le gouvernement libéral minoritaire imputable à leurs promesses de campagne.
Au lendemain du jour du vote, le vice-président national de l’IPFPCInstitut professionnel de la fonction publique du Canada, Stéphane Aubry, affirme que son syndicat est assez content du résultat de l’élection fédérale. C’est un gouvernement qu’on connaît, ajoute-t-il du même souffle.
Puisque peu de changements ont été apportés à la carte électorale fédérale, M. Aubry estime que le gouvernement devrait être en mesure de reprendre vite ses activités pour adresser les questions pressantes, telles que la quatrième vague, les problèmes avec le système de paie Phénix et la sous-traitance dans la fonction publique.
Stéphane Aubry soutient qu’il sera utile et pertinent pour son syndicat qu’il y ait un gouvernement minoritaire à Ottawa, car selon lui, cette situation permettra à l’IPFPCInstitut professionnel de la fonction publique du Canada de faire avancer ses dossiers et ses demandes, et ainsi, de tirer son épingle du jeu.
Le vice-président exécutif régional de la région de la capitale nationale à l'AFPCAlliance de la fonction publique du Canada, Alex Silas, affirme que l'issue de ces élections fédérales ne changera pas la stratégie employée par son syndicat à la table des négociations.
L’élection d’un gouvernement minoritaire libéral représente-t-elle une bonne ou une mauvaise nouvelle pour le syndicat? C'est une bonne question... Cela aurait pu être pire, répond Alex Silas. Toutefois, le syndicat entend tenir les libéraux imputables de leurs promesses faites au cours de cette campagne électorale, ajoute-t-il.
Alex Silas attend du gouvernement et du Conseil du Trésor à ce qu’ils négocient de bonne foi avec le syndicat et qu’ils respectent les droits des travailleurs de la fonction publique.
