
Des opportunités à saisir et des défis pour le Québec
TVA Nouvelles
François Legault participera pour la toute première fois, cette semaine, au sommet de l’ONU sur les changements climatiques. Une occasion de vanter les énergies et technologies propres du Québec, malgré un bilan mitigé en matière environnementale.
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Le chef caquiste a parcouru du chemin depuis l’époque où, sur les banquettes de l’opposition, il qualifiait Philippe Couillard de « géant vert » pour son refus d’explorer le potentiel pétrolier d’Anticosti. « C’est comme s’il avait peur de trouver du pétrole, peur que les Québécois fassent de l’argent », disait-il en 2016.
Deux ans plus tard, son programme électoral était aussi largement silencieux sur les changements climatiques.
À la veille de s’envoler pour la COP26 à Glasgow la semaine prochaine, le premier ministre a donc causé la surprise en annonçant la fin de l’exploitation des hydrocarbures au Québec.
Cette volte-face, combinée à un plan de réduction des GES et à l’interdiction de vendre des voitures à essence neuves à compter de 2035, fait dire aux environnementalistes que le premier ministre se présentera en Écosse avec un meilleur bilan qu’anticipé.
« M. Legault a réussi à dépasser les attentes qu’il avait fixées lui-même, puisqu’elles étaient très basses », résume Émile Boisseau-Bouvier, analyste, politiques climatiques et transition écologique pour Équiterre.
« Mais on ne voit pas, dans ses actions, qu’il a compris que 2050, c’est demain », ajoute-t-il au sujet de la date butoir fixée pour atteindre la carboneutralité.
