Des ministres libéraux font face à des batailles serrées
Radio-Canada
Plus d’une demi-douzaine de ministres libéraux font face à des courses serrées. Dans certaines régions, « les électeurs libéraux ne doivent pas s'asseoir sur leurs mains », préviennent des responsables de la campagne. Tour d’horizon.
Dans des élections où la majorité semble de plus en plus difficile à atteindre, les libéraux surveillent chaque gain potentiel d’un bout à l'autre du pays. Mais ils portent surtout une attention particulière à certaines luttes symboliques, spécialement au Québec et en Ontario.
Les libéraux ont dominé l’Ontario en 2019 en récoltant 79 sièges sur 121. Cette fois-ci, des responsables de la campagne évaluent qu’ils pourraient en obtenir entre 75 et 85. Le PLC doit s’assurer que les défenses tiennent le coup face aux assauts d’Erin O’Toole.
Mais dans ce champ de bataille crucial, des ministres libéraux bien en vue sont exposés aux tirs des adversaires.
Dimanche soir, Justin Trudeau a fait un arrêt à Oakville, où Anita Anand, sa ministre des vaccins, comme il l’appelle, fait de nouveau face à un affrontement serré. Selon les sondages internes du parti, sa situation se serait améliorée depuis le début de la campagne, mais son équipe va devoir livrer la marchandise, indique une source libérale.
Les gens me disaient que je ne pouvais pas gagner dans Oakville parce que je suis une femme appartenant à une minorité visible, se rappelle Anita Anand. Depuis le début de la campagne, 35 % de ses affiches ont été détruites ou endommagées, un phénomène préoccupant, admet la candidate.
À ses yeux, les sondages ne disent pas tout dans Oakville et ne tiennent pas compte du fort appui dans certains groupes envers les libéraux comme les membres de la communauté musulmane et les personnes âgées.