Des militaires des Fusiliers du Saint-Laurent fêteront leur premier Noël outre-mer
Radio-Canada
Des milliers de soldats canadiens restent à l’étranger pendant la période des fêtes. Certains d’entre eux sont bas-laurentiens et vivront leur premier Noël à l’écart de leur famille.
J’aimerais prendre un moment pour souhaiter, particulièrement à ma famille et aux membres de l’unité, un magnifique temps des fêtes avec vos proches. Ce sont les vœux de l’adjudant matanais Stéphane Boucher, membre des Fusiliers du St-Laurent, dans une vidéo qu’il a envoyé à sa famille.
Il sera loin de ses filles à Noël pour la première fois, alors qu’il est présentement en Lettonie dans le cadre de l’opération Réassurance, où les Forces armées canadiennes tentent d’augmenter la sécurité et la stabilité de l’Europe centrale et de l’Est.
C’est le premier Noël que je passe sans mon père. C’est sûr que ça me rend un peu plus triste parce que justement, c’est le premier, témoigne sa fille Audrey Boucher. Je le sais qu’il est tellement content d’être là-bas que ça ne me dérange pas de passer un Noël sans lui. Il va revenir au mois de janvier, donc on va reprendre à ce moment-là.
La fille de 18 ans a l’habitude de voir son père quitter la maison, toutes les fins de semaine de l’hiver, pour s’entraîner et recevoir de la formation à la base militaire Valcartier. En 25 ans de carrière comme réserviste, l’adjudant Boucher participe à sa première mission outre-mer.
Pour certains réservistes, c’est le rêve d’une vie de participer à un déploiement.
Nous, les réservistes, on s’entraîne toute l’année pour avoir la chance de prêter main-forte et de faire concrètement ce pourquoi on s’entraîne, explique la lieutenante Jessica Martel, représentante des affaires publiques au sein des Fusiliers du St-Laurent. C’est intéressant d’aller là-bas. On se dit que c’est six mois où on va donner un coup et qu’on va revenir avec beaucoup de fierté.
Les militaires reviendront de leur mission couverts de reconnaissance de leurs pairs et de leurs proches, malgré leurs absences fréquentes.
Il était tellement content quand il me l’a appris, se rappelle Audrey Boucher. C’est sûr qu’il était triste de partir et de nous laisser, mais il faut le laisser faire parce que c’est son rêve. On était tellement contents pour lui, quand il est parti en Lettonie, raconte la fille de l’adjudant Boucher.