
Des locataires laissés en suspens alors que le N.-B. tarde à prendre une décision
Radio-Canada
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick tergiverse sur la question du plafonnement des hausses de loyer. La limite temporaire qu’a imposée la province doit être levée dans deux mois.
La nouvelle ministre responsable du Logement, Jill Green, affirme qu’il faut plus de temps pour étudier la question.
Présentement, un propriétaire ne peut pas imposer à son locataire une hausse de loyer qui dépasse 3,8 %. Cette mesure, adoptée cette année, prend fin le 31 décembre.
Nous avons besoin de temps pour comprendre entièrement l'enjeu du logement, a déclaré la ministre Jill Green. Sa prédécesseure, Mary Wilson, affirmait récemment que le plafonnement des loyers était une priorité et qu’une annonce était imminente.
La députée de Memramcook-Tantramar, Megan Mitton, s’explique mal ces hésitations. L'ancienne ministre a dit que beaucoup de travail a été fait et qu’on attendait sous peu à une réponse, alors je ne comprends pas pourquoi on attend toujours, dit l’élue du Parti vert.
Des locataires signalement avoir reçu un avis dans lequel leur propriétaire les informe que leur loyer va augmenter le 1er janvier.
Ces Néo-Brunswickois attendent donc un signe du gouvernement provincial; selon sa décision, certains ne pourront peut-être plus de se permettre leur logement actuel.
Susan Holt, cheffe du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, demande une décision le plus tôt possible. Elle estime qu’on ne peut pas laisser les locataires en suspens comme ça.
Alors qu’approche la date limite, la députée Megan Mitton juge que le parti au pouvoir refuse de reconnaître l’urgence de la situation. C'est vraiment une crise, et le gouvernement ne réagit pas comme si c'était une crise du logement, dit-elle.
