Des gestes individuels pour lutter contre les changements climatiques
Radio-Canada
Des rénovations écoénergétiques en passant par l’électrification de véhicules d'époque, cinq habitants optimistes de Saskatoon se mobilisent afin de minimiser l’impact humain sur l’environnement.
En 2022, l’étudiante à l’Université de la Saskatchewan, Clarenz Salvador, s’est donnée comme résolution de commencer un jardin communautaire ou d’en trouver un qui serait ouvert à ce qu’elle y fasse du bénévolat.
S'assurer de lutter contre l'insécurité alimentaire est une grande partie de la lutte contre les changements climatiques, avance-t-elle.
La bénévole au sein de l’organisation Saskatoon Cycles, Kira Judge, se déplace à peu près partout en vélo. Les amis dans son entourage comprennent qu’il s’agit d’un choix personnel et qu’il n’est pas question de contraintes économiques quelconques.
Kira Judge refuse cependant d’en vouloir aux climatosceptiques, affirmant que les messages contradictoires concernant les émissions de gaz à effet de serre ont généré une confusion intentionnelle auprès de la population.
Je manifeste beaucoup de compassion envers les gens qui reconnaissent finalement que l’environnement, c’est tout ce qu’on a, et qu’il faut être bienveillant envers la nature, explique-t-elle. Mais je ne juge pas les gens en fonction de leurs démarches.
Les vieux camions sont notoirement gourmands en matière d’essence. En électrifiant le camion Dodge 1980 offert par son grand-père, l’étudiant en génie électrique à l’Université de la Saskatchewan, Myles Wright, s’assure de limiter les dépenses aux stations-service.
Ce qui est bien avec ce projet, c’est que je ne me soumets pas à la surconsommation en achetant un véhicule neuf. Je donne plutôt une seconde vie à un véhicule en remplaçant le moteur.
Après un investissement initial de 18 000 $ et plus de 1400 heures de travail, M. Wright compte économiser jusqu’à 200 $ par mois en frais d’essence et ne conduira la voiture qu'en été.