
Des fragments de pierre jettent un doute sur les premiers outils humains
Radio-Canada
La découverte en Thaïlande de fragments de pierre produits accidentellement par des macaques sauvages pourrait bien causer des maux de tête aux anthropologues.
Ces derniers pensaient jusqu’à aujourd’hui que les pierres taillées à arêtes vives qu’ils trouvent particulièrement en Afrique de l’Est étaient les témoins du début de la production intentionnelle d'outils en pierre, l'une des caractéristiques de l'évolution de l’espèce humaine.
En fait, ces pierres constituent la principale preuve de l'émergence de la technologie dans notre lignée évolutive. Ces preuves sont utilisées pour comprendre le comportement, la cognition et les stratégies de subsistance des premiers homininés, expliquent Tomos Proffitt et ses collègues, de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutive.
Or, des macaques à longue queue du parc national d'Ao Phang Nga utilisent des outils en pierre pour ouvrir les noix dont la coque est dure. Au cours de ce processus, ils cassent souvent leurs marteaux et leurs enclumes, si bien que des pierres cassées sont répandues dans leur habitat. Et elles ressemblent beaucoup aux outils de nos ancêtres.
Bon nombre de ces objets présentent les mêmes caractéristiques que ceux qu'on trouve couramment en Afrique de l'Est et qu'on identifie comme des outils en pierre fabriqués intentionnellement dans certains des plus anciens sites de cette région, notent dans un communiqué les chercheurs de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutive en Allemagne.
Ces chercheurs ont comparé des assemblages de pierre du plio-pléistocène (de 3,3 à 1,56 millions d'années) à des paillettes produites par les macaques pour constater que celles-ci se situent dans la gamme technologique des artefacts fabriqués par les ancêtres d’Homo sapiens.
En l'absence d'observations comportementales, l'assemblage produit par les singes serait probablement identifié comme étant d'origine anthropique et interprété comme la preuve d'une production intentionnelle d'outils, affirment les chercheurs.
Notre étude montre que la production d'outils en pierre n'est pas l'apanage de l'humain et de ses ancêtres, explique dans un communiqué l'auteur principal, Tomos Proffitt, chercheur à l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutive.
Le fait que des macaques utilisent des outils en pierre pour ouvrir les noix n'est pas surprenant, car ils emploient également des outils pour accéder au contenu de divers coquillages, ajoute-t-il.

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