Des bricoleurs fabriquent des obstacles anti chars
TVA Nouvelles
Quelques tutoriels trouvés sur Internet, des rails datant de l'Empire austro-hongrois récupérés à droite à gauche et voilà comment Tarass, Vitali et leur bande se sont mis à fabriquer des obstacles anti chars pour aider l'armée ukrainienne.
• À lire aussi: 150 radios européennes vont diffuser simultanément «Give Peace a Chance»
• À lire aussi: Montréal: L’opposition veut que la Ville se prépare à l’arrivée de réfugiés
• À lire aussi: Difficile pour les réfugiés ukrainiens de venir au Canada
Dans l'allée de la maison de Tarass Filiptchak, en banlieue de Lviv, une dizaine de «hérissons tchèques» (les obstacles anti chars) , d'environ 100 kg chacun attendent d'être récupérés par des soldats.
Ils les expédieront partout en Ukraine; certains ont été envoyés à Kiev et d'autres, à Poltava. Tarass ne garde pas le compte exact, mais il estime que sa petite bande a fabriqué plus d'une soixantaine de «hérissons» depuis le début de l’attaque de la Russie contre l'Ukraine, le 24 février.
«Le premier jour, mon frère est venu me voir et m'a dit: ''Écoute, il y a un besoin d'obstacles anti chars''», explique Tarass.
Ni les États-Unis, ni la France, ni l’Allemagne, ni le Royaume-Uni, ni le Canada n’ont emboité le pas aux trois pays européens qui ont reconnu un État palestinien mercredi, mais le gouvernement libéral pourrait changer son fusil d’épaule si les circonstances se présentaient, selon les panélistes à l’émission La Joute.